Minute n°4: coupure pub

La pub n’a pas sa place en ces lieux, sauf quand elle  cherche  à nous proposer un modèle convainquant d’émoi sensuel adolescent. Mais je m’baladâte dans les rues et voilà que je croisasse cette campagne Print de chez Grey Paris.  Une campagne qui n’est pas sans rappeler certaines grandes oeuvres  du marché de l’oppression littéraire à destination de la jeunesse. Et qui me donne l’occasion de donner signe de vie en attendant l’aboutissement de quelques menues recherches.

N’est-ce pas en effet des plus plaisant que de retrouver notre ami Jules, qui de ses doigts boudinés applique à la lettre la leçon que sa consoeur Zoé administrait à ses propres parents, lesquels il y a encore peu  se complaisaient dans l’exploitation animale à des fins esthétiques ?

N’est-ce pas ésbaudissant également de voir la Fillette initiatrice de l’acte d’insoumission, piétinant (maintiniant?) sans vergogne le sacro-saint symbole du mariage tandis que son masculin compagnon sert tant bien de guet que de spectateur, voire de supporter?  Rêvons un peu, peut-être la mouflette retire-t-elle même l’élément masculin de la sainte union, demeurant ainsi la seule et l’ unique pièce maitresse de l’édifice sucré de sa vie future de femme autonome

De rébellion à créativité il n’y a qu’ un pas. A moins qu’il ne s’agisse tout simplement, foulant tessons de bouteilles et clichés démesurés,d’ une seule et même paire de chaussures, accrochée aux pieds de l’affranchie qui enjambe les obstacles normatifs qui trainent sur sa route.

Mais bon, c’est quand même que de la pub.

 

 

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